Les nuages s’ouvrent
Et là-haut m’aspire
Me frayant un passage
Où j’épouse ma lucarne
Les astres tournoient
Autour de moi
Dans un voile sombre
Je virevolte dans ma lucarne
Un doux son émerge
Respiration infinie
La matière se forme
Et je palpe ma lucarne
Au son de la harpe
Désuet instrument
Qui nourrit mon âme
Je chérie ma lucarne
A mes côtés éternel
Par amour inconditionnel
Ma direction perpétuelle
Je deviens ma lucarne
Allongée sur le lit
Les yeux dans le vague
Pour rien au monde
Je ne quitterai ma lucarne